Il s'agit en premier lieu d’examiner toutes les alternatives au véhicule individuel motorisé qui permettraient de satisfaire le besoin de mobilité, et de s’intéresser ensuite à la technique de conduite et aux astuces permettant de réduire l’impact environnemental du trajet en voiture particulière.
L’ÉCO-CONDUITE ÇA S’APPREND !
Vrai ! Un bon conducteur n’est pas forcément un bon éco-conducteur. Des formations à l’écoconduite existent pour apprendre ces techniques.
QUELS SONT LES AVANTAGES A INCITER A LA PRATIQUE DE L'ECONCONDUITE ?
► Réduire et maîtriser de manière conséquente les consommations de carburant; il est couramment estimé qu’un conducteur de véhicule particulier a un potentiel moyen de réduction de sa consommation de l’ordre de 7 à 10% en usage moyen.
► Diminuer les coûts d’entretien et l’usure des véhicules.
► Diminuer le risque routier et donc la sinistralité.
► Limiter la pollution atmosphérique et les émissions de gaz à effet de serre générées par l’activité.
► Valoriser l’image de l’entreprise auprès de ces clients.
LES GRANDS PRINCIPES DE L'ECOCONDUITE
- Anticiper les trajets pour ne pas subir la circulation.
- Adopter une conduite souple en évitant les démarrages, les accélérations et les arrêts inutiles. Les changements d’allure intempestifs ont un impact direct sur la consommation.
- Appuyer franchement sur l’accélérateur et changer de vitesse rapidement soit dès 2 500 tours/min sur une voiture essence et 2 000 tours/min sur un diesel.
- Veiller à toujours être sur le rapport de vitesse le plus élevé. En 5ème, la consommation d’énergie est inférieure à celle de la 3ème vitesse.
- Stabiliser l’allure dès que possible après les changements de régime et gardez une vitesse constante.
- Réduire progressivement la vitesse en privilégiant le frein moteur et lâcher l’accélérateur au bon moment.
- Garder toujours les distances de sécurité. Les épisodes d’accélération puis de freinages successifs augmentent la consommation de carburant et donc les émissions polluantes.
- Couper le moteur en cas de stop prolongé (plus de 30 secondes).
La prévention routière, une vigilence dans les entreprises de propreté
Les accidents de la route sont la première cause nationale d’accidents mortels du travail. Cela se vérifie au niveau de la branche de la propreté puisque, même si on récence très peu de décès, 50% d’entre eux surviennent durant les trajets domicile-travail. En 2018, 2800 accidents de trajets ont été relevés pour 15802 accidents de travail au sein de la branche.
L'évaluation des risques, et donc du risque routier, doit être réalisée à travers le DUERP. Tout déplacement du collaborateur expose le salarié au risque routier et doit, en conséquence, être évalué. Il est ainsi indispensable d’encourager une conduite responsable des collaborateurs.
LES LEVIERS POUR AUGMENTER LA SÉCURITÉ DES SALARIÉS SUR LA ROUTE :
- Sensibilisation au risque routier, formation à la conduite préventive, principaux points de vigilance sur la route, conduite économique et écologique.
- Formation : rappel au code de la route, prise en main d’un nouveau véhicule, entretien du véhicule, formation pour les véhicules utilitaires.
- Sensibilisation au port d’équipements de signalisation et de protection à vélo et distribution de kits de sécurité.
- L’accueil des nouveaux collaborateurs intègre la prévention du risque routier.
Fiche 10 :
L'éco-conduite