Pour accéder aux réponses, veuillez cliquer sur chacune des questions ci-dessous :
La présence de rongeurs dans les locaux occasionne un risque d’exposition des salariés à des bactéries pathogènes présentes dans les urines de ces animaux pouvant engendrer la Leptospirose. Cette maladie pseudo grippale, fait suite à une incubation d’une à trois semaines de ces bactéries et peut s’aggraver par des formes plus sévères. Le mode de transmission de cette bactérie se fait par contact des muqueuses ou de la peau, surtout si celle-ci présente des lésions.
Des actions de prévention sont nécessaires :
- lutter contre les rongeurs (campagne de dératisation, élimination de la nourriture, etc.),
- mettre en place des équipements de protection individuels, dont porter des gants résistants et étanches avec des manches longues, des chaussures étanches, voire une combinaison imperméable et des lunettes de protection si les salariés sont exposés à des projections.,
- rappeler de se laver les mains régulièrement.
Pour exécuter l’entretien régulier des locaux clients, il est nécessaire de mettre plusieurs produits de nettoyage à disposition des salariés. Généralement, 4 à 5 produits suffisent.
Pour éviter des ruptures de stock, il est nécessaire de mettre un place un stock minimum de produits pour couvrir la période entre deux livraisons. De ce fait, il faut donc prévoir, avec le client, les conditions optimales de stockage. On peut retenir les 3 règles suivantes :
- Le lieu de stockage doit être séparé des vestiaires (art R4228-2),
- Le local de stockage est un local à pollution spécifique, il doit être ventilé (art R4222-11),
- Les produits dangereux sont à stocker sur rétention de dimension suffisante, en séparant les bases et les acides, même si les volumes sont faibles (art R4412-17).
Les produits à mettre sous rétention sont les produits disposant d’un ou plusieurs pictogrammes de sécurité (corrosif, dangereux pour l’environnement, …).
Il s’agit d’une nouvelle règle à prendre dans l’évaluation du risque chimique. La polyexposition aux produits chimiques peut être simultanée ou consécutive (= usage de plusieurs produits simultanément ou consécutivement).
Avant d’apprécier la polyexposition, il faut procéder à l’évaluation du risque chimique grâce à l'outil Excel mis à disposition :
- Si l’évaluation des risques conduit à un risque faible ou minime pour les produits, il ne peut y avoir polyexposition.
- Si le résultat conduit à un risque non faible, dans ce cas l’outil MiXie de l’INRS est à utiliser afin d’évaluer les effets sur la santé de la polyexposition.
Non, il n’y pas d’obligation dans ce sens dans le code du travail.
Le plan de prévention est uniquement signé par l’entreprise extérieure et le client. Mais l’entreprise de propreté doit le faire connaitre à l’ensemble des travailleurs.
Cepedant, l’Article R4512-15 précise : "Avant le début des travaux et sur le lieu même de leur exécution, le chef de l'entreprise extérieure fait connaître à l'ensemble des travailleurs qu'il affecte à ces travaux les dangers spécifiques auxquels ils sont exposés et les mesures de prévention prises en application du présent titre.
Il précise notamment les zones dangereuses ainsi que les moyens adoptés pour les matérialiser. Il explique l'emploi des dispositifs collectifs et individuels de protection.
Il montre à ces travailleurs les voies à emprunter pour accéder au lieu d'intervention et le quitter, pour accéder aux locaux et installations mis à leur disposition ainsi que, s'il y a lieu, les issues de secours. "
Faut-il une habilitation électrique pour pénétrer dans un local contenant des armoires électriques ?
Le local en lui-même est un local à risque spécifique.
De ce fait, il est nécessaire que le salarié dispose d’une habilitation de type BO, HO, HOV même si aucune opération d’ordre électrique n’est réalisée.
Dans son document unique l’entreprise doit réaliser l’évaluation au radon.
Si l’entreprise est dans une zone à faible exposition, pas d’action particulière. Dans les autres situations, l’entreprise doit prévoir :
- D’analyser le risque radon sur chantiers, via le plan de prévention et définir au besoin les mesures de prévention.
- De mesurer l’exposition dans les zones confinées en cas d’absence de ventilation.
SOURCE INRS
S’il est impossible d’éviter le travail isolé il faut :
- Identifier le risque dans le DUERP et l’évaluer
- Identifier le risque dans le plan de prévention des sites concernés par le travail isolé (même si le nombre d’heures est inférieur à 400 heures par an.
- Mettre en place les mesures de prévention
Si on ne peut agir sur des mesures de prévention organisationnelles, il faut passer à des solutions techniques accompagner de formation du personnel concerné, on peut alors trouver :
- Un dispositif de Protection Travailleurs Isolés, PTI (déclenchement d’alerte via un appareil porté par le salarié, aussi appelé dispositif homme mort)
- Un système de bornes « rondier », le salarié badge régulièrement sur le parcours, en cas de non-pointage dans le créneau, une alerte est émise)
Le salarié doit être formé au dispositif et signaler toutes anomalies concernant le fonctionnement du dispositif.
L’entreprise doit veiller à maintenir le système en fonctionnement et faire des tests de fonctionnement et d’alerte.
Si non usage du dispositif, l’employeur doit alerter, sanctionner le salarié pour non-respect de consignes.
Selon la recommandation R486 de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie deux salariés sont requis pour mettre en œuvre les PEMP, le conducteur, situé sur la plate-forme de travail et l’accompagnateur, dont la présence au sol au voisinage de la PEMP est indispensable afin :
- d’assurer la surveillance de l’environnement de travail,
- de guider l’opérateur
- et d’alerter les secours en cas de nécessité.
Les exigences sont définies dans le code du travail, dans le cas d’activité susceptible de présenter un risque à des Agents Chimique Dangereux l’employeur doit réaliser l’évaluation des risques pour la santé et la sécurité aux postes de travail en application des articles R4412-5 à R4412-8 et R4412-62 à R4412-65. Les résultats de l’évaluation sont consignés dans le Document Unique prévu aux articles R4121-1 à R4121-4.
L’évaluation du risque chimique est, a minima, à actualiser une fois par an et dès l’arrivée d’un nouveau produit dans l’entreprise. Un outil Excel permet cette évaluation, il est disponible en cliquant ici.
Plusieurs situations rendent obligatoire la mesure d’exposition du risque chimique au poste de travail, appelé contrôle technique. Il s’agit notamment des cas suivants :
- interventions en présence de composants CMR (Cancérigène Mutagène ou toxique pour la Reproduction) (amiante, plomb, ….)
- lorsque les produits de nettoyage sont à risque non faible à la suite d’une évaluation du risque chimique.
Ces contrôles sont réalisés par un laboratoire d’étalonnages et d’essais accrédité par le COFRAC, Comité Français d’Accréditation.
Aspects réglementaires du code du travail
Pour les agents CMR catégories 1A, 1B à VLEP Réglementaire Contraignante (RC) ou Réglementaire Indicative (RI) et les ACD à VLEP RC ou RI (pour lesquels l’évaluation a conclu à un risque non faible), il y a obligation de procéder à des contrôles techniques une fois par an et lors de tout changement susceptible d’entraîner des conséquences néfastes sur l’exposition des travailleurs.
Pour les autres agents CMR ou ACD les contrôles réguliers sont obligatoires R4412-76 à R4412-80 et R4412-27 à R4412-31.
L’article R 4323-24 du code du travail précise : « Les vérifications générales périodiques sont réalisées par des personnes qualifiées, appartenant ou non à l'établissement, dont la liste est tenue à la disposition de l'inspection du travail.
Ces personnes sont compétentes dans le domaine de la prévention des risques présentés par les équipements de travail soumis à vérification et connaissent les dispositions réglementaires afférentes. »
Le vérificateur peut être un salarié de l’entreprise, à condition qu’il soit qualifié. Il dispose de compétences, il connait la réglementation des équipements qu’il doit vérifier ainsi que les principes de prévention et les risques couverts par les équipements. Il doit disposer de compétences techniques (électrique, mécanique). Il doit être capable de s’approprier les consignes de vérification figurant sur les notices d’instructions fournies par le fabricant.
Selon l’article R4412-39 du Code du travail, "la notice rappelle les règles d’hygiène applicables ainsi que, le cas échéant, les consignes relatives à l’emploi des équipements de protection collective ou individuelle".
Le contenu d’une notice de poste est le suivant :
- L’Identification du document (logo, l’auteur, date de mise à jour, ..)
- La nature de l’intervention ou les informations sur le produit
- La description des phases de travail
- Les Informations sur les dangers et les risques
- Les mesures de prévention et les consignes de sécurité
- Les règles d’hygiène
- Le dispositif de premier secours
- Les mesures à prendre en cas d’indicent
La notice de poste concerne uniquement le risque chimique. Elle est obligatoire dans les situations suivantes :
- le produit présente un risque non-faible suite à évaluation du risque chimique rendu obligatoire par le code du travail R 4412-5.
- présence d’un composant Cancérigène Mutagène ou toxique pour la reproduction (CMR) comme le plomb, l’amiante, les Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP) présents par exemple dans les suies de fumées déposées sur les surfaces,….
Selon la circulaire DRT n°12 du 24 mai 2006, "l’employeur a pour obligation d’établir une notice pour tous les postes de travail exposant ou susceptibles d’exposer à des agents cancérogènes, mutagènes et toxiques pour la reproduction (CMR) de catégories 1 et 2 (catégories 1A et 1B selon le règlement «Classification, Labelling, Packaging» (CLP) ainsi qu’à des agents chimiques dangereux (ACD) lorsque l’évaluation des risques a conclu à un risque non faible"
Oui, c'est obligatoire sauf si l'entreprise répond déjà à l'exigence du 3ème point de l’article R4412-38 du code du travail sur "le lieu de travail", en ayant, par exemple, élaboré des fiches produits simplifiées.
« L'employeur veille à ce que les travailleurs ainsi que le comité social et économique :
- Reçoivent des informations sous des formes appropriées et périodiquement actualisées sur les agents chimiques dangereux se trouvant sur le lieu de travail, telles que notamment leurs noms, les risques pour la santé et la sécurité qu'ils comportent et, le cas échéant, les valeurs limites d'exposition professionnelle et les valeurs limites biologiques qui leur sont applicables ;
- Aient accès aux fiches de données de sécurité fournies par le fournisseur des agents chimiques ;
- Reçoivent une formation et des informations sur les précautions à prendre pour assurer leur protection et celle des autres travailleurs présents sur le lieu de travail. Sont notamment portées à leur connaissance les consignes relatives aux mesures d'hygiène à respecter et à l'utilisation des équipements de protection individuelle ».
Selon l’article R4311-8 du code du travail « Les équipements de protection individuelle sont des dispositifs ou moyens destinés à être portés ou tenus par une personne en vue de la protéger contre un ou plusieurs risques susceptibles de menacer sa santé ou sa sécurité. »
Art R4321-4 « L'employeur met à la disposition des travailleurs, en tant que de besoin, les équipements de protection individuelle appropriés et, lorsque le caractère particulièrement insalubre ou salissant des travaux l'exige, les vêtements de travail appropriés. Il veille à leur utilisation effective. »
Un vêtement de travail est destiné principalement à protéger les salariés des salissures. Il est à remettre pour l’exécution de travaux salissants ou insalubres.
Oui, l’employeur fait procéder au nettoyage et à la désinfection des cabinets d’aisance et des urinoirs au moins une fois par jour (Art R 4228-13 du code du travail).
Faut-il mettre en place un protocole de sécurité pour toutes opérations de chargement déchargement ?
A défaut de plan de prévention, le protocole de sécurité est obligatoire dès qu’une entreprise extérieure fait pénétrer sur le site d’accueil un véhicule dans le but d’une opération de chargement et de déchargement.
Le protocole est obligatoire pour tous les types de marchandise et pour tout tonnage (Article R 4515-4 du code du travail).
Le document est à renseigner par les deux parties. L’entreprise d’accueil fournit les indications concernant les consignes de sécurité, les lieux de livraison ou de prise en charge, les modalités d’accès et de stationnement aux postes de chargement / déchargement accompagnés d’un plan et de consignes de circulation, les matériels et engins utilisés, les moyens de secours en cas d’accident.
L’entreprise assurant le transport doit communiquer les caractéristiques, aménagements et équipements des véhicules, la nature et le conditionnement de la marchandise, les précautions particulières aux produits transportés.
Oui si le salarié intervient directement sur le matériau notamment pour le nettoyer. On parle alors de formation (Sous-section 4, articles R. 4412-94, R. 4412-117 etarrêté du 23 février 2012).
En absence d’intervention sur le matériau, une sensibilisation au risque amiante est suffisante.
Dans tous les cas, le plan de prévention est obligatoire, quel que soit le nombre d’heures réalisées sur le site, application de l’arrêté du 29 mars 1993 « Travaux exposant à des substances explosives, inflammables et toxiques CMR.
Comme pour tout nouvel usage de machine, le salarié doit être sensibilisé aux risques auxquels il est exposé et à l’usage des matériels qu’il utilise. L’action de formation doit être consignée.
En fait cela dépend du type d’équipement, on peut distinguer:
- Des « chariots automoteurs de manutention à conducteur porté »
- Des « gerbeurs automoteurs de manutention à conducteur accompagnant »
Dans le premier cas, il est nécessaire de disposer d’un CACES selon la recommandation R489 applicable au 01/2020. Il faut suivre une formation, passer les tests pour obtenir le CACES permettant à l’employeur de délivrer une autorisation de conduite après avoir vérifier auprés des services de santé au travail l’aptitude au poste. Il existe 9 catégories de chariots de manutention automoteurs à conducteur porté, soit 9 CACES.
Dans le second cas cela dépend de la typologie d’équipement
Oui il faut un CACES depuis le 1er janvier 2020 pour certains types d’équipement. Une nouvelle recommandation a été créée et validée par différents Comités Techniques Nationaux de la CNAM (Caisse Nationale d’Assurance Maladie), la recommandation R485 rend la formation et le CACES obligatoire pour 2 catégories de CACES :
- Catégorie 1 : Gerbeurs automoteurs à conducteur accompagnant (levée des fourches comprises entre 1.20 m et 2.5 m par rapport au sol)
- Catégorie 2 : Gerbeurs automoteurs à conducteur accompagnant (levée des fourches au-delà de 2.5 m par rapport au sol)
Pour les « gerbeurs automoteurs de manutention à conducteur accompagnant » dont la levée des fourches est inférieure à 1.20 m, le CACES n’est pas obligatoire. Par contre, il est nécessaire de former le salarié à l ‘équipement.
L’employeur doit afficher sur le lieu de travail, dans un lieu aisément accessible, certaines informations à destination des salariés.
Retrouvez les principales obligations d'affichage.
Non, il n'y a pas obligation d'avoir un CACES pour la conduite d'autolaveuse et/ou balayeuse à conducteur porté ou accompagnant, ce CACES n'existant pas.
L'entreprise peut néanmoins reconnaitre les capacités d'un salarié à conduire ces matériels en délivrant une autorisation de conduite aprés avoir vérifié l'aptitude médicale au poste de travail du salarié concerné. Il est conseillé de délivrer l'autorisation de façon annuelle et de préciser le type de machine. L'employeur doit malgré tout s'assurer que le salarié a bien reçu une formation au matériel utilisé (formation interne / externe).
En ce qui concerne les balayeuses de voirie immatriculée circulant sur le domaine public, il est bien sur nécessaire d'avoir le permis de conduire adéquat.
Du point de vue réglementaire, il n'existe pas de liste d’Equipement de Protection Individuel (EPI) à fournir à un salarié !
C’est à partir de l’évaluation des risques professionnels soit le document unique qu’il faut établir cette l’analyse et mettre en place les EPI au regard des risques présentant les dangers les plus importants.
Un laveur de vitres travaillant en extérieur est sans doute exposé aux principaux risques suivants :
- Intempéries (pluie, froid, chaleur),
- Chutes, glissade, le cas échéant chute de hauteur,
- Routier à la circulation (piéton, voitures, ….) notamment s'il intervient sur le domaine public,
- Troubles muscullo-squelettiques (TMS : postures de travail)
- Risques Psycho-Sociaux (RPS)
C’est à l’entreprise d’évaluer l’importance de ces risques, de les classer en fonction de la fréquence d’apparition, des conséquences en cas d’accident (gravité et du niveau de maîtrise (respect des consignes,….).
D’une entreprise à une autre, le résultat de l’évaluation peut être différent, de fait les mesures de prévention également.
Les 9 fiches de risques du dispositif SST peuvent vous aider à évaluer les risques.
DOCUMENT COMPLÉMENTAIRE
Si la machine utilisée est une haute pression thermique, montée dans un véhicule, alors il y a des risques d'asphyxie du/des opérateurs, du fait de la consommation d'oxygène par la machine et ce, d'autant plus si le parking est peu ventilé.
Il est possible de proposer des EPI, mais il convient d'abord de se poser les questions suivantes :
- Peut-on faire appel à une autre technique ?
- Peut-on positionner le matériel à l’air libre ?
- Peut-on faire en sorte que les échappements partent directement vers l’extérieur ?
- Peut-on utiliser un matériel électrique avec usage de l’eau chaude du bâtiment ou réserve d’eau chaude ?
- Peut-on apporter de l’air de l’extérieur et extraire l’air vicié ?
- ...
En tout état de cause, il faut prévoir une interdiction totale des accès pour les piétons et les voitures.
Enfin, si on ne peut vraiment pas faire autrement, il existe bien des EPI qui devront a minima fournir de l'oxygène car la filtration de l’air ne saurait être suffisante.
Le client est en principe à l'initiative du plan de prévention. Il est responsable de la santé et sécurité de ses salariés mais aussi des intervenants extérieurs.
Lorsque le plan de prévention est établi, il est validé avec l'Entreprise de Propreté et, le cas échéant, avec le sous-traitant si celui-ci est identifié.
Si au cours d'un marché, l'Entreprise de Propreté fait appel à un sous-traitant pour réaliser des prestations, le plan de prévention doit être actualisé pour tenir compte de ces évolutions. Il doit alors être établi avec les 3 acteurs le client, l'entreprise de Propreté et le sous-traitant.
C'est alors à l'entreprise de propreté de signaler au client la présence d'un sous-traitant.
Le harnais de sécurité fait partie des EPI (Equipement de Protection individuelle).
Avant d’envisager son attribution pour un usage, il faut d’abord vérifier qu’aucune protection collective ne peut être mise en œuvre : les règles EPC s'appliquent en premier, puis celles des EPI (garde-corps en toiture terrasse, échafaudage)
En effet, lorsque des dispositifs de protection collective ne peuvent être mis en œuvre, la protection des travailleurs doit être assurée au moyen d’un système d’arrêt de chute approprié ne permettant pas une chute libre de plus de 1 mètre ou limitant dans les mêmes conditions les effets d’une chute de plus grande hauteur.
Le harnais n’est utile que si le salarié est retenu par une corde qui le retiendra en cas de chute. Cette corde doit être fixée à un point d’ancrage vérifié.
Le harnais est obligatoire pour l’usage de PEMP (Plateforme Élévatrice Mobile de Personne) et fait l’objet de la formation CACES.
Le document unique d’évaluation des risques professionnels doit évaluer le niveau de risque de chute de hauteur. Il doit intégrer les mesures de prévention, actions de sensibilisation face au risque, les EPC et EPI mis en place ainsi que les vérifications périodiques des moyens.
Le plan de prévention doit être établi avec le client quel que soit le nombre d’heures (les travaux en hauteur font partie des 21 travaux dangereux).
CE QUE DIT LA LOI
FICHE INRS
La FDS renseigne en paragraphe 8 sur les mesures de protection individuelle.
Pour les voies respiratoires, le masque avec filtre FP3 garantie une bonne filtration de l’aérosol à 99.95%, le parking est un espace confiné peu de ventilation
Pour le cutané, il faut faire porter des gants, manches longues pour éviter les contacts avec la peau
Si les agents ont une tenue de travail, elle suffit pour intervenir.
Au niveau du procédé, si vous aspirez, il faudra s’assurer de l’efficacité de filtration de l’aspirateur, il devrait être au moins aussi efficace que pour les masques.
Le salarié effectuant le remplacement peut être exposé à une tension de l’ordre de 220 V, 10 A. C’est le cas le plus fréquent.
Page 12 de l’ED 6127 INRS, il est nécessaire d’être habilité BS pour le remplacement d’une ampoule, celle-ci pouvant être sous-tension.
FICHE INRS
Le document unique doit définir des unités de travail de l’entreprise et procéder à l’évaluation (uniquement les activités des travailleurs de l’entreprise : Employeur) Article L4121-1 et suivants (Obligation de l’employeur)
Les activités de sous-traitance sont alors à traiter dans le plan de prévention. L’entreprise a néanmoins la responsabilité de s’assurer que le sous-traitant met bien en œuvre les mesures de prévention définies dans le plan de prévention (maitrise de la sous-traitance).
Concernant le DU de l’entreprise, elle devrait mentionner activité sous-traitée faisant l’objet d’un plan de prévention spécifique au site, le DU et de ce fait les plan de préventions sont à actualiser tous les ans.